Je suis né d'une chanteuse de country, à plus de 10 ans de carrière, ainsi que d'un père fondateur d'un magazine musical. Autant le dire, la musique a toujours existé dans ma vie, et mes parents m'ont naturellement transmis leur passion commune. Durant mon enfance, ma vie sociable était assez restreinte, je n'ai jamais pratiqué de sport, je sortais très peu souvent, car tout mon temps libre était passé à assister à des concerts, en regarder, et à en commenter. J'ai tenu mon premier blog musical à l'age de 12 ans, je faisais à l'époque des chroniques d'albums, de concerts, et de certains artistes. Pop, rock, country, métal, je touchais à pratiquement tout, et c'est d'ailleurs toujours le cas.
De nature assez asociale, je trouvais en la musique un réconfort, un soutien à la fois physique et morale envers ce manque de relation amicale et familiale que j'avais à l'époque.

Être le fils de figures importantes de l'industrie du disque a ses conséquences, je voyais très rarement mes parents. Ma mère était souvent en concert, à travers le monde entier, quant à mon père, il se déplaçait souvent à New-York, au siège social du magazine. Ce ne fut pas des années faciles, seulement je n'étais pas ce genre d'enfants capricieux à me plaindre, cela n'aurait apporté aucune différence de toute façon.

Bien que j'estimais ne pas être tellement proches de mes parents, je savais depuis très petit que je voulais rejoindre le milieu. Je les admirais, je crois même avoir été plus fier d’être leur fils non pas par amour, mais par l'admiration que j'avais pour leur carrière. En clair, j'étais content d’être le fils d'une superstar, juste par ce qu'elle en était une. Cela peux sembler fou, mais avec le recul, je n'éprouve aucune culpabilité, peut-être que si mes parents m'avait administré un tant soit peu d'affection familiale, alors j'aurais pensé différemment. L'affection qu'ils me montrait était en effet très matériel, j'avais en gros droit à tout ce dont je souhaitais. Des tickets de concert vip, des rencontres avec mes artistes préférés, j'ai même eut droit à un studio d'enregistrement lors qu’à mes 14 ans, j'ai émis le désir de créer de la musique. J'avais tout ce dont un garçon peux rêver, et je ne m'en suis jamais plaint.

Il fut totalement normal pour moi de travailler dans cet univers, non pas afin de suivre les pas de mon père, mais celles de ma passion. Après mon baccalauréat, j'ai donc décider de faire des études en journalisme musical, et 5 année après, je fus diplôme à l'université de Yale. Je n'eus cependant aucun privilège vis à vis de la renommée de mon nom, je dus passer par l'étape stage, après mon diplôme, comme tout le monde. Après 2 années en tant que stagiaire, je pus finalement accéder au poste de journaliste du magazine, puis à celui de rédacteur en chef, quelques mois après. J'eus aucun traitement de faveur, mes compétences parlèrent simplement d'elles même.

A présent, je suis à la tête de ce magazine, et bien qu'assez jeune pour exécuter ce poste, j'arrive plutôt à gérer l'affaire. Les ventes sont en constante croissance, et nos lecteurs ravis, c'est donc que je fais bien mon taff non ?